Premiere Apparition...

Pensionnaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/06/2006

Est ce qu'on pouvait bete à un point de ne regarder sur une brochure d'établissement seulement la distance à laquelle il se trouve ? Pour ne pas voir que c'est un pensionnat réservé aux mecs ? Pour ne pas voir qu'elle n'y avait pas sa place ? Menae savait que oui. Elle connaissait deux personens qui avaient prit toutes les brochures une à une, et avait cherché ou ca se trouvait. A vrai dire, il y avait plus loin encore, mais quand ils avaient lu -sans faire expres- la mention 'les rejetés, les exclus et encore tous ceux qui ont subit des terribles traumatismes moraux.', ils avaient sauté sur l'occasion. En effet, leur fille était l'une de celles qui était soi-disant folle, éxclue et rejettée... ils n'y connaissaient pas grand chose à vrai dire. Mais une école comme ca, située quelque part sur terre dans un coin paumé, ils ne pouvaient pas tomber mieux !

Elle n'en était pas si sure. D'abord, l'établissement possédait un hall. Erreur des plus fatales ! Tous les nouveaux devaient passer par le hall, ou ils étaient accuillit par des gens qui n'attendait que ca ! Et quel serait els réaction des pensionnaires lorsqu'ils la verraient ? Mais si elle avait été acceptée, c'est que d'autres apres elle le serons surement... elle avait hate de ne pas êter la seule fille ! Mais en attendant...
D'ailleur, pourquo il'avait on accepté ?

La jeune fille soupira. Elle n'était pas là pour se poser des questions à la c** comme tant de ses habitudes, et bien que cela lui torture l'esprit, elle se devait de calmer ses pensées. Elle avait donc évité le plus possible le hall d'entrée, de la meilleure facon qui soit : On ne rentre pas par là. Elle avait réussit par entrer ailleur -comment ? Bonne question- et avait à tout prix évité le hall. Elle était par la suite arrivée dans une grande salle blanche, remplie d'instruments. Elle hésita un instant... Avait elle le droit ? Mais depuis quand demandait elle des autorisations ? Elle se dirigea vers le piano, et laissa tomber son sac à coté, tandis qu'elle s'assit sur un petit tabouret, devant l'instrument. Elle avait derriere elle sept ans de piano, et ne s'en sortait pas trop mal. Elle posa ses mains sur les touches, et appuya sur l'une d'entre elle. Le son se répercuta contre les murs si vide, et emplit son esprit. Puis elle commenca à jouer un morceau qui n'avait pas de signifiquations particuliere. Un morceau qu'elle inventait au fur et à mesure que ses mains parcouraient les touches blanches et noires. La mélodie emplit la piece, et Menae s'arreta soudain sur une note discordante... Que fesait elle là ???

Notre cher directeur de l'établissement rodait dans les couloirs à la recherche de petits pensionnaires perdus.
En entendant les sons de folles touches du piano à queue, il se stoppa et tendit l'oreille.
Qui cela pouvait il bien être?
Intrigué, le jeune homme androgyne s'approcha de la salle à pas de velours, et constata que la porte était entrouverte.
En regardant dans la commisure, il sourit ouvrit cette dernière à la volée.
Fier de lui, Yume resta sur le seuil et posa ses mains sur ses hanches et emettant un bruit de gorge.
Les notes crissèrent et l'intrus se retourna.

"Enchanté, sourit il. Que fait donc une si mignonne petite sourie par ici?

Son sourire fit découvrir une superbe rangée de dents blanches.
Yume remua d'un vif mouvement sa jolie tête, pour remettre son indomptable mèche en place.
Ses profonds yeux vers se posèrent sur son interlocuteur, ou interlocutrice dans ce cas présent.

Pensionnaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/06/2006

Menae entendit queqlu'un arriver, ouvrant la porte à la volée. Intriguée, elle se retourna, les doigts toujours posés sur les touches du piano. Elle le reconnu aussitot... le directeur...
Et il venait de l'appeller "Mignonne petite souris"... En quoi avait elle l'air d'une souris ? Elle ne releva pas la phrase, et se retint de justesse de ne pas répondre sur un ton sec sa réponse qui était plutot logique. Elle avait ausi d'ailleur bien envie de lui répondre qu'elle ne ne justifiait à personne ses actes -ce qui était d'ailleur très vrai !-, mais idem pour cela, il ne vallait mieux pas... Il faudrait pour elle qu'elle fasse profil bas... Du moins au début... Elle afficha un sourire faux, et répondit d'un ton calme, tout en retenant la pointe de moquerie...

"De même... Et ce que je fait là ? Je fait de la musique."

Son sourire devint sarcastique. Sur la porte de la salle de musique était justement écrit : 'Salle de Musique' donc il devait forcément savoir qu'elle fesait... de la musique... surtout s'il n'était pas sourd. Mais elle dut faire un gros éffort de concentration pour ne pas lui balancer ce qu'elle aurait dit à quelqu'un -meme directeur- habituellement... Mais pendant une courte période...

**Ne pas se faire remarquer.........**

Elle enrageait de cela, mais c'était nécéssaire... D'ailleur, il ne semblait pas se soucier que c'était une fille, le Dirlo. Une pensée traversa son esprit... Tous ses anciens diro étaient des vieux acâriatre... Celui ci n'était pas vieux, et il ne semblait pas le moins du monde grincheux et chieur. Elle le jaugea de ses yeux jaunes et son visage redevint celui de toujours : impassible.

Yume sourit, étirant gracieusement ses lèvres. Il fit quelques pas en avant et se stoppa en répondant.

"Hum, bien sûr que tu faisais de la musique. Tu en jouais même très bien de ce bel instrument.

Il reprit sa marche, son sourire s'estompant au fil de ses pas.

"Mais pourquoi tu ne réponds pas à ma vrais question. Pourquoi est tu entrée par ici? Imagine un instant que tous les élèves faisaient comme toi?

Puis reprenant un visage joviale, il s'assit sur un tabouret près du grand piano en déclarant:

"Pourquoi tu n'est pas entré par le hall? Tu avais peur? Peur d'être discriminé parce que tu es une fille?

Il soupira doucement pour ne pas montrer son désappointement.

"Maintenant que tu es là, tu es là. Point barre. J'interdirais à quiconque de faire du mal à un seul de mes pensionnaires qu'il soit fille ou garçon.

Pensionnaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/06/2006

Menae le regarda arriver sans rien dire. Son visage laissait passer chacune de ses éxpréssions si facilement... A sa premiere remarque, elle ne répondit pas de 'merci'. Ca aussi, c'était assez rare chez elle, et elle n'allait pas changer ses habitudes. A la seconde elle haussa les épaules. Si tous les éleves fesaient comme elle, on aurait pas besoin de hall, cette piece qui ne servait à rien. A la troisième, ses yeux or se teinterent d'une lueur étonnement. Ils continuaient à fixer le Directeur. Elle ne fit pas attention à la suite. Discriminée ?!? Depuis quand ? Forcément, il ne la connaissait pas... Elle ouvrit la bouche, réfléchit, et répondit.

"Si je ne suis pas entrée par le Hall, c'était parce que passer dans une piece ou l'on est accuillit par des gens les bras ouverts qui restaient dans cette position rien que pour se faire des amis, je trouve ca pitoyable. "

Elle avait adopté, par reflexe, un ton sec et cassant. Apparement, d'apres ce qu'avait dit un peu avant le directeur, ce ne devait pas être à quoi il s'attendait, non ? Elle n'y fit pas attention.

"Même si c'est le cas, je n'ai pas l'intention de me laisser... <<discriminer>>, merci bien. Et je n'avait nulement peur. "

En effet, la demoiselle ne se laisserait pas avoir par des mecs -même déliquant ou tout ce qu'on voudra-, et même si elle était en minorité. Elle tenait à rester discrete, même si son ton ne l'aidait pas, et bien qu'il devait y avoir plus de mecs que de filles (normal >_<), ce n'est pas ca qui ferait qu'elle s'écarterait un peu, pour respirer. Elle se demanda quelle serait la réaction du Dirlo, et se dit que ainsi, elle verrait s'il était suceptible à de petites choses...

Yume sourit et se mit à rire.

"Et bien, et bien, tu ne manque pas d'air toi! J'aime bien ça!

Puis il souffla pour reprendre son calme et reprit:

"Tu sais, tu ne pourra pas vivre caché tout le temps dans ce pensionnat. Il faudra bien que tu t'ouvre aux autres même si tu n'as pas envie.

Envoyant l'étincelle qui brillait dans les yeux de son interlocutrice il sourit doucement et se leva.

"Tu es farouche. Si ta place est ici, tu devra cohabiter avec les autres. Je ne te force pas à aller leur parler, mais la solitude ne te vas pas très bien.

Yume soupira. Après tout, que savait il de la vie de cette jeune fille. Pour être aussi agressive elle devait certainement avoir vécue pas mal d'épreuves.

"Mais si tu trouves pitoyable de te faire des amis où de parler aux autres, je ne vois pas pourquoi tu as pris la peine de rentrer discrètement. Ne valait il pas mieux que tu entre par la porte d'entrée et que tu dises franchement aux autres: désolée je suis pas intéressée pour vous parler? Non? Personne ne t'aurais rien dit!

Puis il soupira en passant une main dans ses cheveux argentés.

"Bien bien, je pense que tout va bien se passer maintenant"

Pensionnaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/06/2006

Comme tout à l'heure, la premiere remarque la laissa indiférente. Ainsi, il s'en foutait si elle parlait avec un tel ton... tant mieux. Mais lorsqu'il parla de s'ouvrir, aux autres, cela lui donna à rélfléchir. Cela remotit à quand sa derniere 'ouverture aux autres' ? Euh... ben justement. Le probleme était qu'elle ne s'était jamais ouverte à personne. Donc ce n'était pas évident.
Et comment pouvait il dire que la solitude ne lui allait pas ? En effet, elle avait toujours été dans des groupes. Mais elle n'était pas un éxemple, et les autres n'étaient pas ses amis. Ils restaient juste avec elle pour se garantir une protection -inéxistante encas de réel besoin, elle n'aillait pas se mouiller pour des boulets-, ou pour éviter ses éclats éventuels de colère.

"Vous ne pouvez pas le savoir. Je serais curieuse de savoir ce qui vous fait dire que la solitude ne me va pas bien !"

Sans vraiment attendre une réponse du directeur, elle répondit aussitot à la derniere remarque.

"En effet..."

Elle ne lui dit pas qu'elle cherchait à se différencier des autres. Par égoisme, ou par un autre sentiment d'individualisme ? Nan, juste parce qu'elle en avait bavé, de ses ressemblances avec d'autre. Son histoire, bein que claire dans l'ensemble, refletait maintes zones cachées dont elle se souvenait, telles des poignard plantés dans le coeur de la jeune fille. Elle reprit donc.

"En effet, ils ne m'auraient rien dit. Sinon, peut être un 'pourquoi', et une fois que je n'aurait pu me retenir de lui en coller une, puisque cela fait longtemps, il faudra forcément qu'il me la rende non ? Et dans ces cas là, je ne me retiendrait pas..."

Elle ne continua pas plus loin. Elle avait adopté un ton neutre, et l'air d'une éleve inocente demandant à son 'supérieur' une question banale... Elle savait que garder un ton froid n'arrangerait rien.

Yume leva une main en signe de rédition.

"Tu as gagné, j'abdique, sourit il. Toi seule est maitresse de ton coeur et de ce qu'il renferme.

Puis il passa à nouveau ses longs doigts fins dans chevelure colorée en souriant dans le vague.

"Ici on a tous des blessures que l'on veut plus ou moins cacher. C'est n'est pas une obligation de s'ouvrir aux autres, juste une chance. Et utiliser les arguments que cela n'apporterait la violence ou autre n'est qu'un moyen de fuite.

En terminant sa phrase il prit une inspiration et fixa un instant le plafond, son ton enjoué se teintant d'une étrange lassitude.

Lui même n'avais pas eut une enfance très facile, et les traumatismes laissaient par les autres pour sa différence l'avait bien évidemment affecté.
Mais il s'en était remit.

*Tout le monde ne cicatrise pas à la même vitesse, pensa-t-il en observant le visage de la jeune fille*

Mais en l'examinant, une question lui vient en tête.

"Mais au fait quel est ton nom? Moi je suis Yume, le directeur de cet établissement.