Daiki Ozaki arrive v__v

Cela faisait quelques jours que Daiki était tendu à l'arrivée de la rentrée. Le jour arriva enfin et il se sentait plus que jamais stressé rien que de voir la horde d'élèves qui se situaient devant les grilles.
Ses longs cheveux violacés battaient dans l'air et le vent glacial caressait tranquillement son visage. Cette sensation, bien qu'elle rendait la peau de ses fines joues rosée, était loin d'être désagréable. Il portait un lourd sac à dos violacé contenant toute ses affaires, bien qu'elles ne furent pas abondantes, qui pesait sur son dos.
Il passa doucement sa main dans son cou où se trouvait une fine cicatrice rougit par le froid et son regard se perdit dans la foule d'élève hystérique. Un sourire glissa le long de ses lèvres lorsqu'il se rendit compte de la belle bêtise qu'il avait fait en s'inscrivant ici, mais il était trop tard.
Il s'avança dans la foule, cherchant un endroit par où passer sans avoir à se coller aux autres.
Il atteint enfin la grille et entra avec quelque difficulté, gêné par deux jeunes filles plutôt jolies occupées à parler de la rentrée, ce qui tendit encore plus le jeune garçon.
Il s'avança alors dans la grande salle qui se dessina sous ses yeux, sentait l'air chaud l'envelopper de tout son corps le réchauffant. Il y avait de grands tableaux sur les murs montrant des portraits de personnes connues tels que Einstein, mais Daiki n'y fit pas plus attention. Il tenta de trouver un panneau d'affichage quelque part afin de savoir par où aller mais il ne savait pas du tout par où chercher. Il se trouva bien embêté car il n'avait pas vraiment envie d'avoir à parler à une des personnes se trouvant dans ses parages.

* Et comment je fais moi maintenant ? >< *

Il trouva les escaliers et posa son sac qui commençait à sérieusement lui peser sur les épaules. Il le laissa tomber sur la première marche à l'extrémité de celle ci, et en sortit un petit calpin et un crayon de couleur mauve. Il se posa sur le sac, le plus confortablement possible et commença à griffonner sur la première feuille. C'était sa façon à lui de se détendre et il commença à écrire des petites phrases illisibles.

Zeger faisait sa promenade habituel dans les couloir du pensionnat. Il se dirigeât vers la hall, il avait envie de revoir la grand pièce dans laquelle il était apparut pour la première fois. Ses cheveux gris était toujours sur ses yeux et flottait légèrement sous l’effet de son déplacement.

Quand il arriva enfin dans le hall, avant il avait tourner en rond même s’il connaissait l’endroit avec uns sens de l’orientation hors du commun, il aperçut un jeune homme. Il était plutôt mignon, mais n’était pas le genre de Zeger. Celui-ci avait des cheveux violacer et semblais perdu dans ses pensé. Zeger s’approcha de lui, c’était normal d’accueillire un nouveau.

« Bonjour ! Je m’appel Zeger Destalasse ! Tu viens d’arriver ? »

Il avait dit ça sur un ton gentil inhabituel chez lui. Mais la tête du nouveau lui plaisait, pourquoi pas s’en faire un ami se disait-il. Il connaissait pas vraiment beaucoup de monde dans le pensionnat, et une personne le répugnais. Il ne voulait pas se mettre tout le monde a dos.

Il le fixa un moment le dévisagent sans gêne et observant le moindre de ses geste. Il avait remarqué un petit livret dans ses mains. Il devait écrire quelque chose, en tout cas il devait aimer écrire. Zeger n’aimait pas vraiment ça, il n’était pas bon en orthographe et il s’en fichait. Il exprimait ses sentiments autrement.

Daiki était toujours plongé dans ce qu’il faisait lorsqu’il entendit des bruits de pas se rapprocher de plus en plus de lui. Il entendit une voix alors et leva la tête, faisant arrêter les mouvements successif de son crayons sur la feuille désormais devenue coloré sous les petits mots qu’il écrivait.
Celui-ci lui demandait si il était nouveau. Etant donné qu’il était assis sur son sac, Daiki pensait que la réponse devait certainement sembler logique au jeune homme. Il soupira bruyamment et se remit à gribouiller ses phrases illisibles sur le papier.

" Oui je viens d’arriver. "

Bien que le jeune garçon au cheveux d’argent c’était montré gentil, Daiki lui, ne daignait faire d’effort. Il resta froid et sec comme à son habitude, bien qu’il savait qu’il était préférable de ne pas remballer directement les gens alors qu’il était nouveau. Vive la réputation ! Mais la réputation, Daiki s’en fichait vraiment, il n’était pas vraiment là pour se faire des amis, ou même pas du tout. Il sentait que le jeune garçon laissait son regard porté sur le sien, ce qui l’insupporta quelque peu. Il semblait vouloir engager une conversation, ou autre, Daiki ne le savait pas, mais il n’était pas vraiment motivé à cette idée. Une conversation, mais parler de quoi ?
Il resta le nez collé sur sa feuille et continuait de la chiffonner de sa petite écriture ronde bien que la place commençait à manquer. Il se décida alors d’essayer de se montrer un peu plus aimable.

" Et toi ? Tu es là depuis quand ? " dit-il toujours d’un ton sec ne dégageant aucune chaleur.

Appriori, ce pensionnat avait l'air d'être plus ennuyeuse que Daiki ne l'avait immaginée. Il poussa alors un soupir, regrettant d'autant plus d'être venu ici, tout en se mettant à gribouiller de petits rond en appuant de plus en plus fort sur sa feuille. Le jeune homme regardait les moindres gestes qu'il faisait, ce qui agaça un peu plus Daiki.
Il l'entendit qui lui demandait son identité d'un ton qui montrait qu'il s'en fichait un peu. Il se demanda si il valait vraiment la peine de lui répondre à cette question, mais fit tout de même l'effort de prendre la parole. Il n'allait tout de même pas se faire detester de la seule personne assez folle pour venir l'aborder.

" Daiki Ozaki. Et toi ? "

A quoi pourrait-il bien lui servir de connaitre l'identité du jeune homme aux cheveux argentés ? Il n'en savait rien, il s'en fichait un peu mais la question de retour était sortie de ses lèvres sans qu'il n'ai eu le temps de la reprendre en question. Il lui déclara que le proviseur de ce pensionnat ne prennait jamais la peine de montrer l'établissement aux nouveaux venus. Cela enchanté particulièrement Daiki. Voir la personne qui s'occupait de l'organisation de cet endroit ne l'interessait guère.
Il hocha alors les épaules et jeta un coup d'oeil sur le plan que l'inconnu venait de lui montrer. Rien que de voir la magnifique organisation de ce plan où les couloirs s'entremêlaient et où les noms de slieux étaient illisible, Daiki se douta d'avance qu'il se perdrait après avoir fait un pas ou deux et il pesta contre lui même pour avoir choisit de venir ici.
Il stopa net son crayons et le rangea dans sa poche ainsi que son carnet maintenant chiffoné sous le coup de son propre stresse.
Il s'acouda sur ses genoux et posa son menton dans ses paumes, jetant des regards désinteressés vers les personnes qui se trouvaient dans les parages. Il s'arrêta ensuite vers le jeune homme. Il était plutôt mignon et séduisant. Le fait que celui-ci avait l'air de faire semblant de s'interesser à lui encouragea un peu Daiki à lancer la conversation, cela lui plaisait. Il ne se souvenait pas d'avoir déjà rencontré quelqu'un qui ne fuiyait pas devant son air froid et son regard toujours tiré vers le menaçant.

" C'est vraiment si ennuyeux que ça ici... j'suis bien tombé dis-donc. "

Sa façon de parler ne se faisait pas plus chaleureuse pour autant.

Lorsque Zeger lui redonna son identité d’un ton froid, Daiki se souvint qu’il la lui avait déjà donné tout à l’heure. C’est vrai qu’il n’avait peut être pas vraiment écouté, il avait l’esprit un peu ailleurs et le stresse le rongeait de l’intérieur.
Il ne put s’empêcher de laisser un petit sourire d’amusement glisser sur ses lèvres lorsque Zeger lui parla de la faculté à se perdre dans ce pensionnat maudit. Lui qui n’avait pas du tout de sens de l’orientation était donc bien tomber. De plus, il ne trouvait de plan nul part, ce qui ne l’aiderait pas dans sa tâche. Le sourire qui s’était introduit sur ses fine lèvres s’effaça pour laisser place a un air las sur son visage. Il laissa un soupir de mécontentement s’échapper de ses lèvres et replanta son regard dans celui de Zeger. Il avait un air plutôt interrogateur sur son visage et Daiki se demandait pourquoi. Mais bon, après tout ce n’était pas ses affaires.
Il lui proposait de l’aider à trouver sa chambre. Pourquoi pas. Au moins si il se perdait, ce serait pas seul et ce garçon l’amusait vraiment, en espérant qu’il n’aurait pas la mauvaise idée de lui poser la moindre question sur lui car Daiki n’a aimait vraiment pas parler de lui et il détestait qu’on s’intéresse à son passé. « Le passé est fait pour être oublié », comme il disait toujours.

« Fais comme tu veux. »

Des provisions ? Daiki se passait facilement de nourriture pendant une journée complète. Cela était même dans ses habitudes.
Il laissa son regard froid se balader le long du corps de Zeger pour atterrir de nouveau dans son regard. Il se rendit compte que la couleur des yeux du jeune homme ressemblait vraiment à celui de quelqu’un qu’il avait connu. Il ne se souvint pas qui directement, mais après quelque minutes, ce visage lui revint à l’esprit. Son cœur se serra, provoquant une forte douleur dans toute sa poitrine. Son regard passa du glacial à la tristesse presque directement après avoir fait ce rapprochement. Il baissa alors les yeux vers le sol, fixant les pied de Zeger. Non, il n’avait pas envie de craquer, surtout pas devant cet inconnu. Il mit son visage dans ses mains et tenta de se calmer. Sa respiration devint un peu saccader mais il étouffait tout les bruits dans les paumes de ses mains. Ses yeux… ils étaient les même que cet homme qu’il avait aimé. Cet homme dont il pensait pouvoir avoir confiance et qui transforma le jeune garçon chaleureux qu’il était en un horrible glaçon qu’on n’osait même plus approcher.
Il respira profondément, retenant les larmes naissantes qui brûlaient sous ses paupières.

[D’accord mais d’abord je répond ici ^.^]

Daiki essayait de vider son esprit et de ne penser plus à rien mais il n’y arrivait pas. Il se rappelait de chaque mouvements, chaque parcelle de sa peau qui avait été souillée par cet homme qu’il avait aimé. Il sentit ses doigts s’humidifier sous les larmes qui avaient réussie à s’échapper de ses paupières qu’il refermait en vain. Il essayait de calmer sa respiration lorsqu’il sentie la présence de Zeger tout près de lui. Sa main s’était posé sur son épaule. En temps normal, Daiki aurait repoussé violemment ce geste mais là il n’était pas vraiment en posture de penser à faire ce genre de choses. Il lui demanda ce qu’il avait d’une voix chaleureuse et calme, totalement différente de celle qu’il avait 2 minutes auparavant. C’était bien pour cela qu’il détestait craquer devant du monde, ou même simplement des ami(e)s. Les gens qui nous détestent se fichent de savoir ce que nous avons, ils ne cherchent pas à connaître la raison des larmes sur nos joues.
Tant d’images défilaient dans sa tête, il ne savait même plus ce qu’il devait dire pour repousser la question de Zeger. Pourquoi repenser à une chose pareil le premier jours de son arrivée, devant un inconnu qui avait ce même regard… Ce regard qui avait regorgé tant de malveillance quelque mois auparavant, ce regard qui l’avait fixé comme étant sa proie qu’il allait s’empresser de déguster. Comme un objet qu’il avait réussi à amadouer.
Il resta une minute dans cette position, laissant ses larmes se faire renvoyer d’où elles venaient petit à petit et sa respiration redevenir à une allure normale.
Lorsqu’il leva les yeux vers Zeger, celui-ci s’était relevé et proposait de chercher sa chambre. Il décida alors d’acquiescer d’un bref signe de tête et de se lever. Il ramassa son sac lourd et le cala sur son épaule. Après tout, la présence de Zeger était sûrement quelque chose de bien pour Daiki. Cela l’empêcherai de repenser à tout ça, uniquement si il s’empêchais de plonger son regard dans le sien. A partir de ce moment, il décida de ne plus le regarder dans les yeux. Il baissa alors la tête, fuyant le regard du jeune homme.

" Ok, on y va... "

=> les couloirs