Enfin un lieu tranquil... (PV : Nathaaaaaan xD)

L’air se faisait frais et fort agréable sur la peau blanche de Daiki. Le jeune homme ne savait vraiment pas quoi faire dans ce pensionnat et avait finit par tomber sur l’endroit qu’il préférait , le toit. C’était le seul endroit où l’on pouvait contempler le paysage en plein jour, chauffé par le soleil, les étoiles en pleine nuit, éclairé en pleine nuit, le seul endroit où m’on pouvait être le premier à savourer le contact des flocons de neige brillant lorsqu’ils daignaient se laisser tomber des nuages, le seul endroit où on se sentait vraiment à l’aise et où il était rare de se faire surprendre par quelqu’un de non désirable.

Daiki était assis sur le rebord du toit, les pieds posés sut la gouttière. Ses deux longues mèches violacées balayaient le vent dans un rythme majestueux et ses yeux flamboyants de couleur noisettes fixait le couché de soleil qui s’offrait devant lui. Le ciel rosé par les rayons de soleil mourrant s’offrait au dessus de sa tête, et Daiki savourait ce spectacle avec délice. Il aimait voir le soleil qui, après une dure journée de labeur, s’en allait pour se reposer enfin et être seul, dans les ténèbres, derrière les collines couvertes de neiges blanche et scintillantes où personne n’oserait le déranger. Le jeune homme aimerait tant pouvoir lui aussi s’en aller sans que personne ne chercher à la retenir ni le suivre, où il serait au calme, tranquille, sans personne sur qui compter pour survivre. Il apprenait peu à peu à être dépendant de rien ni personne mais sans cesse beaucoup d’image tournaient dans sa tête, et se sentir totalement seul dans ces moments là n’était pas fort agréable. Il arrivait que certains moment, Daiki regrettait de ne pas avoir quelqu’un auprès de lui à toujours veiller sur son bien être, un peu comme cet homme, cet homme qui avait été si parfait à ses yeux et si attentionné, si charmant, si… tout. Mais cet homme avait détruit sa vie, et cela, Daiki ne l’oublierai jamais.

Il sentit des larmes venir lui brûler la rétine. Il enfouit alors son visage au creux de ses bras, respirant profondément, tentant de vider petit à petit son esprit. Il ne voulait plus craquer, il voulait être fort.

Il se concentrait sur ses pensées, tentant de les chasser de son cœur, mais il n’entendit pas, à se surprise, que quelqu’un venait d’arriver derrière lui. Pourtant, rare étaient les personnes qui venaient s’aventurer sur les toits, mais il entendit clairement que quelqu’un était là, mais il ne daigna pas se retourner, de peur que la tristesse se voit trop dans ses yeux légèrement humides.

Nathan n'était arrivé que depuis ce matin. Sa visite avec Setsuna ne lui avait pas permis de tout visiter, il avait passé toute la soirée à découvrir plusieurs lieux forts intéressants, tels la salle de musique, la piscine ou le sauna.
Sans qu'il ne comprenne vraiment ce qu'il lui arrive, il se retrouva dehors, il comprit alors qu'il était arrivé sur le toit, il laissa la brise glacée faire élégamment valser ses cheveux bleutés. Il ferma les yeux, profitant de ces doux instants de sérénité. Cette brise nocturne lui avait déjà glacé la peau la nuit précédente, lors de sa fugue. Pourtant, elle était perçue différemment. Hier soir c'était encore un vent glacé fort désagréable qui le gênait dans sa fugue, ce soir c'était plutôt une douce brise qui l'apaisait. Un instant, il fut certain d'être seul tellement le silence s'imposer. Il observa nonchalamment les étoiles. Cherchant la sienne, sa bonne étoile, celle qui ne brillait que pour lui se disait-il. Mais comme le disait quelques sages, à peine la t'on trouvé pour la prier de faire notre bonheur, que le lendemain elle s'éteint... Il eut un léger sourire à cette pensée, c'était on ne peut plus vrai...

D'ailleurs, il venait à l'instant de remarquer que la bonne étoile d'un pensionnaire semblait s'éteindre. Le visage enfoui dans le creux de ses bras, il respirait profondément, comme reprenant son calme. Nathan sourit un peu mélancoliquement, le jeune homme n'esquissa pas le moindre geste quant à sa venue. Pourtant, Nathan doutait d'avoir était discret. Les yeux bleus de Nathan parcourir à nouveau les étoiles qui brillaient de mil feux, quelques nuages gênaient parfois sa contemplation, mais Nathan trouvé qu'il ajouté de la beauté au paysage. Et en plein jour, les nuages, d'après lui, brisaient la monotonie du ciel.

Il s'assit non loin de Daiki. Ne le jugeant pas du regard. Il était attristé de voir que par une nuit aussi belle on puisse avoir de la peine. Une lune si belle ne pouvait qu'enchanter ! Nathan sortit un mouchoir de sa poche, et le posa non loin de Daiki, ne sachant même pas s’il l'avait vu. Il ne savait pas ce que Daiki en ferait, et après tout cela lui était égal, retenir ses larmes n'était jamais bon, libre à cet homme de vouloir être fort...
Nathan détourna le regard et fixa à nouveau la lune.

Le visage dans ses bras, Daiki ne daigna toujours pas bouger afin de voir qui se trouvait ici. Il ne voulait plus bouger, rester ainsi du moins jusqu'à ce que son coeur se referme de nouveau et que son visage redevienne glacial comme à son habitude. Tant d'images défilaient dans sa tête, chaque instant. Pourquoi avait-til regardé ce garçon dans les yeux ?! Ce Zeger... ses yeux... ils sont les même... exactement les même... et ce regard aussi... Daiki sentit un larme couler le long de sa joue pour s'écraser sur son pied nu. Ses deux mèches violacées toujours balayées par le vent lui chatouillait le front et ses mains grattaient nerveusement, du bout des doigts, ses genoux.

Il sentait que la présence du nouveau visiteur du toit se rapprochait petit à petit pour s'asseoir plutôt près de lui. Il le regarda un instant du coin de l'oeil et fut assez soulagé de voir que ce n'était qu'un jeune homme qu'il n'avait jamais vu et qui ne semblait pas avoir les yeux noisettes tirant vers le brun, ni de court cheveux grisâtre et autre détails qui aurait pu lui rappeler son douloureux souvenir. Il aperçut un fin tissu blanc près de lui qu'il jugea être un mouchoir mais il ne bougeau toujours pas et le vent vint bientôt l'emporter à l'autre bout du parc qui s'étendait devant eux. Il enfouit de nouveau son visage entièrement dans ses bras et tentait de calmer encore son coeur qui cognait douloureusement sur sa poitrine à un rythme irrégulier.

Il sentait le froid qui commençait à engourdir ses pieds nus et ses bras. Il se rendit compte qu'il avait oublié de prendre sa petit veste en cuir en venant ici et poussa un soupir. Il releva sa tête, et frotta doucement ses bras pour tenter de se réchauffer tout en fixant droit devant lui, ne daignant toujours pas adresser ni un regard ni la parole au jeune homme. Ses yeux le piquait toujours un peu ce qui l'obligea à baisser un peu la tête et à fermer brusquement ses paupières. Qu'est ce qu'il aimerait ne pas être en compagnie d'un étranger... craquer devant lui serait un manque de fierté et cette perspective ne lui plaisait pas du tout.

Le froid se fit intense, Nathan eut un léger frisson et se trouva heureux de porter sur lui des habits bien chaud, ce qui ne semblait pas être le cas du jeune homme à côté de lui... D'ailleurs ce même jeune homme s'obstiner à ne pas lui parler. Nathan ne parlait pas non plus, mais bon... Ce silence deviendrait vite assez gênant... Nathan ferma doucement ses yeux bleus et profita de la bise, assez agréable finalement. Il n'aimait pas savoir que quelqu'un était triste juste à côté de lui. Pourtant d'habitude il s'en fichait. Peut-être, car aujourd'hui il n'avait rencontré que des personnes fort soupirantes et sympathiques. Il eut un vague sourire. L'inconnu releva un peu les yeux et essaya comme il put de se réchauffer. Sans accorder le moindre regard à Nathan, qui l'observer de temps en temps, en fait, il lutter pour que son regard ne se pose pas sur Daiki. Il savait ce qu'on put ressentir quand un regard se faisait trop insistant.

Il soupira à son tour. Que pouvait-il faire pour ce garçon après tout ...? Le regarder pleurer toute la nuit ? Quelle ironie ... Il ne voulait pas non plus prendre la parole, il ignorait qu'elle pouvait être les réactions de Daiki, et Nathan dans une pareille situation, à la place de Daiki, aurait pu se montrer brutal... de plus s’il lui disait quelque chose il devait peser chacun des mots qu'il employait, qui sais quel tourment il pourrai réveillé en prononçant telles ou telles paroles... Il voulu partit, mais quelque part il ne voulait pas abandonner cet homme a sa tristesse sans rien faire. Si seulement il avait eu une veste avec lui il aurait pu la passer sur les épaules de l'inconnu...

Nathan se questionnait beaucoup, sa situation l'énervée au plus haut point, se sentir aussi inutile n'était pas permit ! Il voulut prendre la parole, mais seul un souffle nostalgique sortit... Il se dit qu'en parlant il n'avait rien à perdre, soit l'inconnue montrer bien qu'il serait préférable qu'il le laisse seul, soit au contraire il manifester son désir de ce confier. Mais il semblait évident que se ne serai pas cet homme qui parlerait... Il soupira à nouveau, comme pour se donner l'audace de parler.

" Quel que soit ton problème, je veux t'aider à le surmonter. "

Il trouva cette entrée en matière particulièrement débile. Il s'en doutait, reconforter les gens n'était pas une particularité qu'il possédé.

Daiki continua à frotter doucement ses bras, augmentant la vitesse. Se réchauffer dehors en pleine nuit tombante n'était finalement pas si facile que ça, mais il ne voulait pas rentrer à l'intérieur. A quoi bon se mêler à la foule si ce n'était que pour se recevoir des questions stupide dans la figure tel que "qu'est ce qui ne va pas ?". Daiki ne supportait pas ces questions, il les trouvait vraiment stupide venant de quelqu'un qui ne connaît pas la personne en question qui a des soucis. Il tentait de fixer les dernière lueurs du soleil couchant en y plongeant son regard maintenant embué.

Il sentait le regard du jeune homme se balader sur lui, ce qui gêna un peu Daiki, bien qu'il n'y fit pas plus attention. Ses pensées étaient tellement noyée dans ses souvenirs qu'il ne trouva même pas la force d'envoyer un regard méprisant au nouveau venu. Ensuite il l'entendit qu'il soupira doucement une première fois, puis une deuxième fois avant de parler de sa voix grave est veloutée bien qu'elle n'avait pas l'air de réellement penser. Du moins, Daiki savait que nombreuses étaient les personnes qui tente d'aider les autres pour leur bénéfices personnels.

Qu'est ce que cela pouvait-il bien faire au jeune homme si lui allait mal, ce n'est pas comme si cela allait gâcher sa vie à lui. Il se contenta de pousser un léger soupir et tourner son regard humide vers celui de l'inconnu.

" Qu'est ce que cela peut-il bien te faire au fond ? "

Il tourna ensuite son regard vers es pieds engourdis et posa sa tête sur ses genoux et frotta doucement le dessus de ses pieds de la paume de ses mains. Il se serra ensuite en boule, ramenant ses jambes pliées contre son torse, laissant toujours son front posé sur ses genoux, laissant ses mèches balayer l'air sous l'effet de la brise fraîche du soir.

Nathan guettait une quelconque réaction, mais le jeune homme se contenta d'essayer de se réchauffer en se frottant vigoureusement les bras, en entourant ses jambes de ses bras, et autre technique sûrement peu efficace vu le vent nocturne qui soufflait cette nuit. Daiki s'exclama alors, Nathan sembla ne pas réagir au fait que le jeune homme lui expose clairement qu'après tout, cela ne pouvait pas lui faire grand-chose. Les Hommes sont insensibles au malheur de ceux qu'ils ne connaissent pas, pourvu qu’eux et leur famille soient heureux.

" Entre deux personnes qui ne se connaissent pas, ne se partagent ni tristesse ni joie. Donc pour répondre à cette question, ça ne me fait strictement rien ! Du moins en théorie. "

Malgré une phrase prononcée sur un ton assez indifférent, il laissa entendre que le fait qu'ils ne se connaissaient ni d'Eve, ni d'Adam, il était quand même sensible à ses larmes. Il était également curieux de savoir comment, sous une lune si magnifique, dans un pensionnat si accueillant, uniquement entouré d'hommes, on pouvait pleurer. Bien sûr, il prenait en compte le fait que la situation de tout ce qui était ici était on ne peut plus difficile... Nathan était venu dans ce pensionnat de son propre chef, peut-être que cet inconnu y avait été contraint.
Nathan posa son regard bleu nuit sur la lune si belle. Les milliers d'étoiles ne pouvaient faire qu'amplifier cette beauté... Seulement les yeux embués de larmes et l'esprit rempli de mille et une questions, Nathan doutait qu'on puisse apprécier tout ceci.

Le froid l'engloutissait peu à peu, il ne faisait rien pour se réchauffer, quelques par, il aimait sentir cette sensation glacée le parcourir. Bon évidement... Ces mains non gantaient passeraient vite au bleu ! Ces cheveux virevoltaient au grès du vent. Une bise plus forte que les autres le fit frissonnait pour de bon. Il finit par reposer son regard sur l'inconnu, aux traits assez féminins.

Le jeune homme laissa sa tête peser lourdement sur ses genoux frêles. Son coeur commençait à se faire de plus en plus gros, comme une éponge qui ne cherche qu'à être pressée et vidée de son contenu. Il serra d'autant plus ses jambes contre sa poitrine sous cette douleur de plus en plus insuportable. Une nouvelle larme vint s'échapper doucement de son oeil droit afin de se poser avec violence sur son pied nu et engourdit par le vent qui commençait à se faire de plus en plus frais.

Quel ton faux dans la voix du jeune inconnu. D'après lui en théorie, le fait qu'il aille mal devant lui ne lui faisait strictement rien, pourtant Daiki sentit un certaine mélancolie, ou une certaine tristesse, dans la voix qui se voulait froide du jeune homme. Tout le monde sait que des larmes, même venant d'une personne qui nous est inconnue émue et rend triste le coeur humain. A moins que le garçon qui se trouvait près de Daiki ne soit quelque d'absolument froid et sans coeur, il n'osait apparemment pas admettre que sa tristesse jouait sur son humeur.

Il respira un coup assez bruyemment mais resta toujours dans cette position, sentant le regard du jeune homme sur lui. Il avait toujours l'impression qu'on le regardait et là, savoir que quelqu'un le reluquait avec insistance lors d'une de ses crises, ne fit que l'agacer, mais il n'avait pas la force de l'envoyer pêtre. Après tout, cela l'aider à ne pas craquer totalement.

Une brise glaciale vint caresser ses mains, ses pieds, son visage à moitié protegé par ses genoux, ce qui le fit brusquement frissoner et ses cheveux ne cessaient de s'entremêler entre eux. Il renifla alors bruyemment... un rhume ? Cela ne l'arranger pas vraiment non plus, c'était le pompom. Il faisait horriblement froid, mais il ne voulait pas bouger de sa place. Il décida alors de tourner légèrement sa tête vers le jeune homme et de poser son regard embué dans le sien, histoire de savoir si il le fixait réellement.

Nathan frissonna avec Daiki sous ce vent de plus en plus glacial. Cette douce brise lui glaçait les os. Il frotta vigoureusement ses bras, sans grand espoir de se réchauffer. Il ne voulait pas laisser cet inconnu gelé dehors. Comme si cela avait pu lui importer en temps normal... Oui, à ce moment il se trouvait... Étrange. Il entendit Daiki renifler bruyamment, il observa, une nouvelle fois cet inconnu, un peu comme si son regard était irrémédiablement attiré vers cette personne...

Le jeune homme était toujours recroquevillé, la tête posée lourdement sur les genoux. À quoi cela servait-il de rester sur ce toit a frissonnait ? Le jeune homme aurait dû partir non ? Nathan aussi en même temps... Et il ne comptait pas vraiment attendre le lever de soleil ! bien qu'il reviendrait sûrement ici demain matin pour l'observer... Il y avait tellement de choses si belles dont il pouvait profiter dans ce pensionnat... Il soupira en constatant que Daiki ne disait de nouveau plus rien.

" C'est pas très pertinent comme remarque, mais tu ferrais mieux de rentrer. "

Comme pour appuyer ses paroles, une nouvelle rafale de vent glacé lui gela le visage. D'ailleurs, Nathan ne sentait plus ses oreilles et le bout de ses doigts. Il regarda ses mains qui semblaient passer au violet, mais sous le simple éclairage de la lune il n'aurait pu l'affirmer. Il se dit que si Daiki ne voulait pas rentrer se mettre au chaud avec lui, Nathan partirait seul... Il essaiera sûrement de le retrouver par la suite, il ne devait pas non plus s’imposer dans sa vie, ou lui forcer à lui parlé... Tout ceci allez lui donné mal à la tête. D'ailleurs, il sentait déjà la douleur poindre dans son crâne.

*Toujours mieux que dans son coeur...* songea-t-il mélancoliquement en ayant un autre regard vers Daiki.

Daiki garda son regard planté vers le jeune homme aux cheveux visiblement bleutés. Il se recroquevillait de plus en plus sur lui même, tentant de plus belle à lutter contre le froid qui engourdissait d'avantage ses membres. Il fermait doucement les paupières, faisant couler un fine larme qui vint cette fois-ci mourrir au coin de ses lèvres. Soudain une nouvelle rafale de vent, plus forte que les précédente vint le frigorrifier d'avantage.

" Même si je meurs de froid,... je prefère rester ici,... plutôt que de me mêler à la foule à l'intérieur. "

Sa voix était un peu secouée d'émotions, comme si il venait de subir un évènement fortement triste. Pourtant cela avait l'air si lointain mais à la fois si proche d'aujourd'hui... Il r'ouvrit les yeux et le planta dans ceux du jeune homme. Il voyait enfin son visage, malgré son regard embué par les larmes et l'obscurité de la nuit. Ses cheveux blutés virevoltait au milieu de la brise glaciale et ses yeux avait l'air avoir l'habitude d'être fois car il n'en dégageait aucune chaleur. Ses trait de visage avaient l'air plutôt fin et ses lèvres étaient fines.

Il se demandait pourquoi l'inconnu faisait si attention à lui, il pouvait rentrer à l'intérieur et s'installer au coi_n du feu, mais il restait là, engourdi dans le froid, comme s'il attendait que Daiki daigne se lever pour faire de même.

" En fait... "
Il renifla bruyemment et respira un bon coup, la machoire tremblotante. Il hésita un instant et eu un petit rire et une sourire coula du coin de ses lèvres.
" ...c'est stupide, mais je sais que si je me lève, je vais mourir encore plus de froid... "

Il laissa alors un nouveau sourire s'installer sur ses lèvres et se mit ensuite à claquer doucement des dents en frottant de nouveau ses avant-bras.

Nathan eut un vague sourire. Il se doutait que l'inconnu ne bougerait pas... Il soupira un peu, ce jeune homme lui dit qu'il préférait mourir de froid que de se mêler à la foule. La... foule ? Nathan haussa un sourcil songeur, ils étaient tant que ça, réveillé en pleine nuit à se rassembler dans les couloirs ? Il sourit un peu ironiquement en songeant à cela. En montant, il n'avait croisé personne... Enfin... Daiki faisait ce qu'il voulait, mais... s’il partait maintenant, il croiserait sûrement moins de monde que s'il partait une fois le soleil levé... Quoique d'ici là, il sera transformé en glaçons. Nathan ne put s'empêcher d'essuyer d'un revers de manche l'une des larmes de Daiki, après que celui-ci est dit que si il se levé il allait encore plus mourir de froid. Nathan rigola un peu, c'était vrai... Nathan sortit à nouveau son paquet de mouchoirs.

" Tiens. "

Il espérait que cette fois, le jeune homme accepterait, après tout, il semblait en avoir plus besoin que tout à l'heure, vu les reniflements bruyants qu'il faisait.

" Pour la foule... Je ne suis pas sûr qu'a cette heure tu trouves beaucoup de monde, déjà en plein jour je n'ai pas vu grand monde. A moins qu'ici, ils vivent tous la nuit, mais bon. "

Il prit ensuite un mouchoir, le froid lui faisait avoir la goutte au nez. Il se moucha un bon cou. Et respira un grand coup, il se tourna à nouveau vers Daiki qui ancrer son regard dans celui de Nathan. Il se demanda comment se nommer ce garçon,. La question pouvait bien attendre... c'était une banalité peu utile dans cette situation.
Il gelait de plus en plus et finit par se mettre dans la même position que Daiki, enfouissant ses mains dans ses poches.

Peut-être que le jeune homme aux cheveux bleutés trouvait cela stupide de ne pas vouloir se mêler à la foule, mais Daiki n'aimait pas du tout et redoutait beaucoup cela. Il vit le sourire se former sur son visage angélique et fut surpris lorsqu'il vint essuyer une larme qui s'était échappée de ses paupières avant de lui tendre de nouveau le paquet de mouchoirs.

Daiki laissa un petit sourire glisser sur ses lèvres avant de prendre l'étui et sortir un petit mouchoir blanc. Il le porta à ses narines et se moucha doucement, se dégageant bien le nez.

" Tu as raison c'est vrai, mais je préfère me calmer ici. "
Il resserra de nouveau son étreinte en posant son menton sur ses genoux.

" J'aime pas vraiment avoir plein de monde autour de moi qui me demandent ce que j'ai lorsque je suis triste... "

Il se retourna ensuite vers l'inconnu et lui fit un petit sourire avant de replonger son regard toujours humidifié par les larmes dans le sien.
Il avait l'air plutôt gentil en fin de compte, il restait là malgré le froid et Daiki se douta un peu qu'il s'agissait de lui tenir compagnie. Sans que celui ci s'en rende compte, Daiki le remerciait du fond du coeur de ne pas lui faire subir un interrogatoire.

Le jeune homme aux cheveux violacés dévia alors le sujet pour en trouver un plus intéressant pour les deux garçons, tout en laissant son regard se promener sur lui.

" Je m'appelle Daiki Ozaki... et toi ? Si cela n'est pas trop indiscret... "
Un autre sourire se figea sur le visage de Daiki.

[ Oula putin excuses moi c'est très court T__T ]

[Qu’est-ce que tu racontes ? xD il est très bien ton post : p]

Nathan fut heureux de voir que cette fois si son paquet de mouchoirs fut accepté... presque avec le sourire en plus ! Nathan était content que Daiki s'ouvre ainsi. Qu'il le fixa et qu'il lui parle, d'une voix si douce... son visage était si beau... Ces cheveux d'une si belle couleur ! Nathan se sentit rougir, ce qui en général ne lui arrivait jamais, il pria pour que sous cette lune rien ne se remarque. D'ailleurs, ces petites rougeurs étaient plus dues à l'émerveillement qu'a la gêne... La gêne face à si beau visage ! Après tout ça y était peut-être aussi pour quelque chose... Il détourna un peu le regard de Daiki, se remettant de tant d'émotions. Il secoua un peu la tête, écoutant attentivement l'inconnu, qui après lui avoir dit son nom n'était plus inconnu que cela.

" Daiki ? C’est joli comme nom. "

Il sourit un peu, riant aussi quand Daiki lui avait demandé si connaître son nom n'était pas trop indiscret. Il prit un air sérieux et lui dit sur un ton grave.

" Mon nom est top secret, le Japon serait en péril si je te le dévoilais ! "

Il sourit de nouveau avant d'ajouter, retrouvant son air amical :

" Nathan Noir. Ce n’est pas très japonais comme nom. "

Il espérait faire retrouver à Daiki sa bonne humeur. Il était déjà content que sa présence ne dérange pas ! il voulait le faire rire... il souriait c'était déjà ça ! Nathan se rapprocha un peu plus de Daiki, jusqu'à aller le prendre dans ces bras.

" Ne le prends pas mal... On aura plus chaud comme ça... "

Il voulait partager le peu de chaleur qu'il lui restait avec Daiki qui frissonnait encore plus que lui ! Il espérait vraiment ne pas se faire repousser ! pour une fois qu'il n'avait aucune intention malsaine...! Cette pensée le fit sourire vaguement... Il reposa ensuite son regard bleuté vers Daiki dont il observa la beauté des traits avec minutie... Peut-être que Daiki considèrerait qu'ils étaient trop près...

Daiki continuait de regarder Nathan dans les yeux en souriant doucement. Il ne voyait pas vraiment son visage mais le clair de Lune lui permettait d'apercevoir ses joues rosies par le froid et ses yeux bleus se reflettait derrière les mèches toutes aussi bleutés par dessus son front qui masquaient légèrement la moitié de son visage. Il le vit qu'il détourna le regard mais Daiki resta tout de même là, à regarder chacun de ses gestes, il était plutôt mignon vu d'ici et son cou fin dessinait parfaitement bien la forme de son visage au traits loin d'être grossiers.

Son nom ? Joli ? Quoi que bien sûr, il lui plaisait beaucoup mais il était bien banal. En revanche celui de l'(ex)inconnu, lui était joli et très peu banal. Daiki trouvait son identité vraiment jolie et elle se mariait parfaitement à son visage. Il ouvrit les lèvres, se préparant à répondr eà Nathan lorsque celui ci, à son grand étonnement, l'attira contre lui et le serra fort. Daiki fut abassourdi par ce qui venait de se produire. Il se laissa blottir dans les bras du jeune homme, après tout, il avait vraiment très froid et cette position le réchauffa un peu. Il fut très étonné de ne pas avoir de geste de recul face à Nathan, après tout, il avait envie de réconfort et il ne se le cachait pas, bien qu'il n'aimait pas la foule, la présence de ce jeune homme avait réussi à lui redonné le sourire. Il sentit ses joues s'enflammer et son coeur faire quelque bond. Il ne se souvenait pas qu'on l'ai déjà pris comme cela, dans des bras si chaleureux. Son coeur se serra et il se colla à lui afin de se réchauffer et de réchauffer aussi le jeune Nathan en posant aussi sa tête contre son épaule. Il aggipa ses mains sur le devant de sa veste refroidie par le vent qui continuait de les fouetter.

" Ton prénom est original... Tu n'es vraiment pas japonais ? "

Il releva la tête et lui offrit un autre sourire. Il aimait bien sourire à cette personne.

[trop mimi! *-*]

Il ressentit comme un grand soulagement lui traversait le corps quand Daiki se blottit contre lui... Daiki tout contre lui... Il ferma les yeux et savoura le moment. C'était tellement étrange... Il finit par les rouvrir doucement, il était heureux... le vent existait-il ? avait-il vraiment froid ? Une chaleur indescriptible parcourait tout son corps. Pourtant, il le sentait, il gelait littéralement. Il se réchauffer un peu avec le jeune homme dans les bras, il plongea son regard dans celui de Daiki.

* il rougit... *

À ce constat il serra Daiki un peu plus fort contre lui. Ce dernier lui demanda s'il n'était Aps japonais, lui offrant encore un sourire... Encore un... Nathan secoua un peu la tête, pas une réponse à la question de Daiki, mais il voulait chasser ses images de sa tête.

" Non... Mes parents sont tous les deux français, ayant une passion pour le Japon ils sont venus ici... Ma mère connaissait un peu le japonais, mais... enfin, j’ai appris le japonais plus vite qu’eux ! haha ! normal puisse que j'ai toujours vécu ici... par contre le français... je ne m'y intéresse pas vraiment... "

Ceci avait souvent de plus a sa mère... Il soupire... sa mère. Cetet hystérique ! il serra un peu les deux et son regard se fit plus dure. la peste... Maudire son fils pour si peu... Il reposa son regard sur Daiki et ces yeux bleus se firent plus doux. Il sourit doucement. Ils étaient si proches... Pourquoi ça lui faisait tant d'effet, il avait déjà tenu beaucoup de jeunes hommes dans ses bras non ? L'une de ses mains se posa sur le visage de Daiki. Sa peau était si glacée... Un frisson le parcourut, une peau si glacée, mais si douce... Il contempler Daiki avec une admiration lisible dans ces yeux...
Il retira sa main. Se demandant ce qu'il était en train de faire. Il détourna un peu le regard sous la gène...

Daiki continuait de lui sourire gentiment, les joues rosie par le froid ou par le fait de se retrouver dans les bras de cette personne, pas facile de répondre à cela, même si Daiki savait très bien que la gêne était à son comble. Nathan venait de resserrer son étreinte et Daiki sentit son coeur bondir pour s'écraser dans sa gorge et ses joues devenir de plus en plus rouges. Il garda tout de même son regard dans celui de Nathan et lorsqu'il se mit à parler il baissa la tête et ferma les yeux. La voix de Nathan se faisait si douce à l'oreille de Daiki. Il ferma les yeux en écoutant ce que celui ci lui disait en silence.

Nathan était Français ? Daiki n'avait jamais rencontré de français et il ne connaissait rien non plus sur ce pays si ce n'est qu'il avait l'habitude de manger du fromage, que Daiki détestait. Cela lui fit plaisir de savoir qu'un français ai put s'intéresser à sa propre langue et à ses propres coutumes pour vivre en étant comme de ce pays.

Daiki gardait les yeux fermer mais lorsque Nathan eut fini de parler, il remonta son regard sur lui et se rendit compte que son air était devenu glacial, comme si il en voulait à la Terre entière. Il prit un air inquiet en plongeant son regard dans le sien mais lorsque Nathan posa une de ses mains sur son visage, il sentit un frisson, non pas de froid, le parcourir. Personne n'avait montré quelconque geste amical envers lui et là, il venait tout juste de rencontré cette personne et voilà qu'il le prenait dans ses bras et qu'il le câlinait. Pourquoi ses parents n'avait-il jamais été comme cela avec lui, à toujours le critiquer sur ses préférences et sa façon d'être.

Tout à coup, un éclair traversa la pensée de Daiki. Bien sûr qu'une seule et unique personne avait été si gentille, un jour, avec lui. Un personne qu'il aimait plus que tout et en en qui il avait toujours eu tant confiance. Cette personne qui s'était montrée si gentille avec lui jusqu'au jour où Daiki fut désemparé. Apparemment ce jour fut le bon moment pour que cette personne puisse mettre son véritable plan en action.

Daiki prit cet air triste qu'il venait tout juste de perdre en étant dans les bras de Nathan. Il baissa doucement la tête, sentant son coeur qui se serrait et sa poitrine qui lui était douloureuse. Il se blottit alors contre le torse de Nathan, sentant des larmes venir lui brûler la rétine et les paupières. Il ferma les yeux et tenta de sentir la présence bienveillante de Nathan tout contre lui mais les souvenirs emplissaient totalement son esprit, si bien qu'il ne put retenir un petit gémissement et une larme de couler sur sa joues.

Daiki baissa la tête, reprenant l'air triste que Nathan venait de lui faire perdre. Le jeune homme s’en attrista plus que de coutume... l'ex-inconnu se blottit contre son torse, Nathan le serra d'une façon qui se voulut la plus réconfortante possible. Une larme roula sur sa joue, Nathan s'empressa de l'essuyer d’un revers de manche. Nathan se sentit partager la tristesse de Daiki, le savoir secoué de sanglots comme ça lui donnait la désagréable sensation d'être totalement impuissant...

" Daiki-kun... "

Murmura-t-il doucement . Sa voix contenait une douleur palpable. Il serra Daiki tout contre lui (il doit être proche de l'étouffement le pauvre xD), et posa doucement sa tête sur l'épaule de ce dernier... Passant ses mains dans le dos de Daiki, il essaya de le réchauffer un peu en le frottant doucement. Un peu comme le garçon aux cheveux violacé le faisait avant de se remettre à pleurer... Quelque part, le jeune homme avait une furieuse envie de pouvoir comprendre Daiki. Il se demanda si l'une des choses qu'il avait pu dire était la cause de ses sanglots... ses origines ? Il avait quelque chose contre les Français ? Peut-être, évoquer le mot familles ? Peut-être que son visage lui rappelait une désagréable personne ! Après tout s’il était ici c'est qu'il avait des problèmes... Il était fragile ! Nathan se dit qu'il se devait de protéger ce petit ange. Il ne voulait plus le voir pleurer.

Le vent froid n'arrangeait rien à tout ceci, faisait de plus en plus frissonner Nathan bien qu'il tienne Daiki dans ses bras. Nathan s'estima encore heureux qu'il ne pleuve pas, le ciel était bien dégagé... mais ce vent ! allant le glacer jusqu'aux os ! se faisant de plus en plus froid au fur et à mesure que la nuit avançait...

" Daiki-kun... On devrait rentrer... "

Ces mots n'étaient qu'un souffle, vite balayé par le vent. Il se décolla un peu de Daiki pour le regarder dans les yeux... yeux embués qui faisaient peine à voir... Les souffrances de Daiki lui rappelèrent les siennes, bien qu'il fut peu probable que les deux aient un jour pleuré pour les mêmes raisons. Plus que le corps de Daiki, ce que Nathan aurait voulu réchauffer, c’était son cœur.

[C'est trop... kawaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaii >____< *cri hystérique*]

Les larmes lui brulant toujours autant la rétine, Daiki s'était emitoufflé contre Nathan qui s'était empressé de resserrer son étreinte autour de lui. Il sentait tout son corps collé contre lui, il pouvait même sentir son coeur qui battait à un rythme endiablé, comme si lui même souffrait à cet instant précis. Bientôt ses doutes furent éclairés. Nathan soufflé doucement son nom dans une douceur révèlant elle aussi de la douleur. Son coeur se serra lorsqu'il l'entendit et un frisson le parcouru lorsqu'il vint une nouvelle fois essuyer ses larmes. Cette fois ci, Daiki passa ses bras autour du torse de Nathan et le serra tout contre lui si cela était probable de le coller davantage étant donné qu'il étaient déjà corps contre corps tel qu'il pouvait entendre le moindre de ses souffles.
Le coeur de Daiki se serra toujours sous les souvenirs qui venait de l'envahier et il fut pris d'une minuscule convulsion mais il se repris en main et se mit à respirer doucement et profondément afin de se calmer. Une larme recommençait à perler sur sa joues déjà humidifiée et glacée par le vent.

Il sentait les moindre gestes de Nathan contre lui, ses frottements dans son dos, sa respiration qui se faisait de moins en moins lente et chaque frissons causé par le vent devenu glacial qui fouettait leurs visages. Il l'entendit souffler quelque mots. Rentrer ? Daiki eut du mal à se défaire de ces pensées qui l'envahissaient afin de comprendre éxactement ce que Nathan avait soufflé du bout de ses lèvres. Il se sentit détaché doucement de lui et le fixa dans les yeux, yeux qu'il constata comme magnifique, éclairés par la douce lueur de clair de Lune et des étoiles. Il s'efforça de sourire le plus chaleureusement qu'il le pouvait tout en essuya les larmes naissantes dans ses yeux. Il s'en voulait d'avoir craqué et d'avoir certainement mit ce garçon mal à l'aise. Il se reprit alors en main et se releva doucement. Il tendit la main à Nathan afin de l'aider à se relevé.

" Tu as raison. "

Il sentit une nouvelle vague de glace l'envahir et il se mità frissoner de nouveau mais il s'efforçait toujours de sourire bienveillemment à Nathan, le coeur toujours serré qui nouait sa gorge.

Une fois le jeune garçon levé et face à lui, il put non seulement voir à quel point il était immense à ses côtés et à quel point il était beau. Savoir qu'il s'était retrouvé dans ses bras quelques secondes auparavant le fit frissoner et ses joues prirent un teint rouge vif masqué par la couleur déjà rose provoquée par le froid. Il se sentait embarrassé devant ce garçon qui venait tout juste de le réconforter.

" O..où allons nous ? "
Il se coua alors la tête, se rendant compte de ce qu'il venait de dire.
" J..je veux dire, à moins que tu veuilles retourner seul dans ta chambre, je ne sais pas, ou alors on pourrai rester encore quelque temps ensemble, enfin si ça te dit, je ne sais pas... "

Daiki vit bien mieux de se taire jugeant qu'il parlait peut être un peu trop. Il se mit à sourire bêtement et d'un air embarrassé tout en sentant ses joues s'embraser et lui brûler la peau.

Daiki passa ses mains autour du torse de Nathan qui trouva cette étreinte rassérénante ! Il sentit le cœur de Daiki battre contre sa poitrine, il ferma un peu les yeux en entendant ce petit coeur si rapide, si tourmenté. L’ex-inconnu frissonna encore une fois, Nathan aussi d'ailleurs, ne comptant plus le nombre de fois ou le vent avait eu raison de lui. Le jeune homme accepta cette fois sa proposition et Nathan afficha un léger sourire. Il accepta la main que Daiki lui tendait pour l'aider à se relever. il constata qu'il était quelque peu plus grand que lui, son visage faiblement éclairé par la lune rayonnée d'une grande beauté. Les larmes perlaient toujours sur les douces joues de Daiki.

Nathan se força à lâcher la main qu'il tenait encore... Il voulait garder un contact avec Daiki... Beau jeune homme qui n'était plus tout contre lui ! le vent glacé reprit possession de tout le corps de Nathan qui frissonna plus fortement que jamais ! Il se frotta vigoureusement les bras en claquant des dents. Daiki lui demanda où ils allaient — tout en rougissant — et supposa qu'il voulait peut-être retourner seul dans sa chambre. Nathan lui sourit.

" Va là où tu veux, je te suivrais. "

L'endroit où ils allaient il s'en fichait un peu... Quoi que d'après lui il était claire que si Daiki n'aimait pas la foule, l'endroit ou il croiserait le moins de monde était bien la chambre! la sienne ou celle de Nathan. Mais Nathan arrivait à peine et il se dit que si Daiki ne connaissait pas ce pensionnat et que leur destination était autre que les chambres, il leur serrait surement difficile de trouver du premier coup ! la visite à laquelle il avait eu droit n'avait pas était particulièrement gravé dans sa mémoire. Bref, les possibilités n'étaient pas réellement nombreuses, mais Daiki était libre d'aller là où ses jambes le portaient, pourvu que ce soit une pièce avec un chauffage! Nathan sourit légèrement.

Il commença à se diriger vers la porte tout en laissant Daiki le suivre, restant proche. 30 centimètres éloignés de Daiki pouvaient être une vraie torture ! Il sourit à nouveau en se rappelant que Daiki avait dit que s'il se levé, ils auraient encore plus froid, c'était tellement vrai... Tout son corps assaillit par se vent glacé ! et dire que Daiki subissait la même chose ! Les larmes brulaient ses yeux tout en glaçant ses joues ... Que de désagréables sensations se devaient être !

Daiki gardait son teint rouge vif et fut agréablement surpris de la réponse de Nathan. Il le suivrai là où il irai, en tant normal cela aurait énèrevé Daiki mais là, c'était différent. Il continua de sourire, de plus en plus embarrassé devant le beau jeune homme qui se trouvait planté devant lui, sentant son propre sourire lui être destiné.

Ils se mirent à marcher vers la porte qui menait au couloir, celle ci semblant être à une eternité loin devant eux, sentant chaque seconde comme un supplice. Il l'avait bien dit qu'en se levant ils auraient encore plus froid et il avait bien eut raison. De plus le corps chaud de Nathan se retrouvait devant lui, il aurait tout donné pour se blottir à nouveau tout contre lui et il le suivait à la trace, esperant pouvoir le faire à nouveau. Lorsqu'il atteignirent enfin la porte, Daiki eu un eclair qui traversa sa pensée, il se souvint alors qu'il avait apperçut en montant jusqu'ici une petite pièce confortable munie de canapés et de fauteuils aux couleur chatoyantes et réchauffantes avec une grande cheminée où ronronnait des braises encore chaudes. Peut être que s'installer au coin d'un bon feu ne leur ferait pas de mal.

Après avoir passé la porte, il se stoppa net, rattrappant Nathan par le bras.

" Je sais où aller. "

Il lui afficha un autre sourire après s'être enfin débarrassé de cette couleur rougeatre qui se collait sans cesses sur ses petites joues blanches. Il le tira alors doucement pour lui montrer qu'il lui faudrait le suivre...

=> Salon, enfin si y en a un ! Enfin une pièce avec une cheminée quoi v__v (est ce que tu arrives à lire sans surligner avec cette couleur ? dis le moi hein >_<)

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