Avant d'attaquer le travail..

Il n'est même pas midi, et Kenzo vient d'arriver à Kibo. Après avoir réglé les formalités et déposé ses affaires dans son bureau, il a décidé de prendre l'air dans les jardins. Les mains dans les poches de son jean noir, une chemise gris clair dont les deux premiers boutons sont ouverts sur lui, il marche sans vraiment savoir où il va.

Le fait d'être de retour au Japon après toutes ces années déclenche en lui beaucoup de questions et de sentiments. Dans un sens ce lieu le rend un peu ému: c'est ici qu'il est né, c'est ici qu'il a connu Hitsugi, et surtout c'est un lieu qu'il a quitté deux fois dans des conditions désagréables. Kenzo sent son coeur se serrer quelque peu. Ce pays le met mal à l'aise, il s'était promis de ne pas y revenir.

*Je ne suis pas chez moi ici...*

Refoulant son petit coup de blues, il se dit qu'il est là pour son travail et pour aider les pensionnaires. Hochant la tête pour aquiescer à lui-même, il soupire et s'assoit sur un banc, fermant les yeux pour trouver une paix intérieure rassurante.

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Ritsuki était tout juste arrivé, sa demande de pensionnaire ayant été acceptée, il avait foncé le plus tôt possible à l'endroit aui lui réserverait peut être un avenir meilleur.
N'aimant pas particulièrement être entouré de la foule ambiante ( il avait certainement subit l'over dose dûe à son succès...) il avait décidé de se confier tout d'abbord au jardins extérieur. Le jeune homme appréciait par dessus tout les grands espaces, la nature en elle même l'émerveillait pour sa diversité. Il se surprit à apprécier ce parc, que les jardiniers avaient putôt laissé évoluer seul, laissant aux fleurs le droit de germer où bon leur semblait, et sans donner l'architecure carré que les frnaçais semblaient tant apprécier.
Le vent plutôt doux en cet aprés midi se fofilait entre les mails de sa chemise blanche.
Une chaîne d'argent scintillait à son coup, le pendantif représantait les idéogrammes Japonais Ri Tsu Ki. Il se laissait à la contemplaion des lieux en silence, sze décident à soulever ses lunettes de son nez pour apprécier les couleurs véritables, il avait les yeux trés sensibles, ils étaient d'ailleurs d'un marrron trés clair.
Il laissa un soupir s'échapper de ses lèvres...ses sens reprirent leur état innitial...il lui avait bien semblé avoir entendu un même souffle, pratiqement simultané au sien. Le vent à travers les feuillages peut être ? Il tendit cependant l'oreille. Des pas faisaient grisser le gravier juste derrière l'allée de buisson par laquelle il entamait sa marche. Piqué par la curiosité, il s'approcha, écartant quelques branches afin d'appercevoir l'objet de ces pas.
Un jeune homme, assis sur un banc, l'air mélancolique. Il le regarda ainsi un moment, il avait fermé les yeux et ne le voyait donc pas entrain de l'observer. Ritsuki sourit malgré lui, cet homme ainsi endormit dégageait un certain charme, celui d'un enfant cherchant la tranquillité parmi ses rêves, s'évadant ainsi de ce monde turbulant. Les popières du jeune homme semblèrent ressaillirent un instant, Ritsuki se retira vivement de son point d'observation, si bien qu'il trébucha sur une racine sortie de terre se retrouvant à terre, l'air passablement idiot. Un léger cri lui échappa.

D'habitude, il suffisait à Kenzo de se promener en pleine nature pour effacer sa mélancolie. Il laissait son regard caresser toujours plus loin l'horizon, et il devenait si paisible qu'il ne sentait plus que le vent rencontrer chaque parcelle de sa peau. Kenzo aime vraiment la nature, l'une des seules choses au monde restée pure et libre. Il a l'impression d'être totalement en phase avec lui-même quand il est entouré de cet élément, il croit même que la nature tout entière parle, il suffit de se donner la peine de vouloir l'écouter. Kenzo a toujours posé ses questions intérieurement quand il était dehors, afin de n'entendre que sa voix, sa respiration, le vent, le bruissement des feuilles, les oiseaux... Il s'est d'ailleurs souvent demandé s'il ne devrait pas faire du yoga, ou du bouddhisme, quelque chose comme ça, lui qui croit tant à ce genre de croyances sur l'esprit, le corps et la nature.

Assis sur son banc, il vient de trouver son chemin intérieur. Ici ça a été plus long car le fait de se savoir au Japon le déconcentre un peu. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a fermé les yeux. Alors qu'il pousse un soupir de contentement, un cri retentit.
*Uh ? C'est moi qui ai crié ?*

Très étonné, il ouvre brusquement les yeux. Un mouvement devant lui, dans l'autre allée, lui indique que quelqu'un se trouve là. Ce n'est donc pas lui qui a crié. Un peu inquiet -il ne sait pas si la personne s'est fait mal, il se précipite vers l'émetteur du cri, qui s'avère être un jeune homme. Très vite, il lui prend le bras et lui tend l'autre main, jetant un coup d'oeil alerté, pour voir si l'adolescent saignait quelque part.

"Hé! Est ce que ça va ?"

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Ritsuki se massait légèrement la nuque quand l'homme assit quelques instants sur la banc apparut d'a travers les feuillages. Il le regarda un moment, les yeux équarquillé, sentant la gêne d'une telle position lui monter aux joues. Il cacha son visage de son bras, détournant légèrement la tête avant après avoir saisit la main que lui tendant l'inconnu. Il s'essuya légèrement le pantalon avant de se redresser de toute sa hauteur. Il était légèrement plus grand que l'homme qu'il avait observé...certainement un atout pour lequel on l'avait prit en tant que top model. Il espéra sur le moment que cet homme ne l'avait pas remarqué en affiche et qu'il ne le reconnaitrait pas...C'est pourquoi il baissa légèrement les yeux qu'il s'empressa de cacher derrière ses lunettes.

" Excusez moi...je...oui; ça va. "

L'adolescent qui se relève a l'air embarassé. Kenzo pense d'abord qu'il est assomé par la chute, mais après un instant il comprend que c'est de la gène. Mais de quoi, aucune idée. Echafaudant des hypothèses ambigües pour comprendre ce qui gène le jeune homme, il le lâche finalement, un peu perplexe. L'adolescent est plus grand que Kenzo, mais son mal être le rend bien moins imposant et le jeune infirmier ne se sent pas trop en position inférieure.

Le fait que le jeune homme se cache un peu le visage et enfile ses lunettes étonne encore un peu plus Kenzo. Il se dit qu'il devrait peut-être en savoir un plus sur ce pensionnaire, qui semble avoir un souci... avec son image.

*Peut-être qu'il complexe d'être si grand... Ou alors il ne se trouve pas beau.. Il aurait tort de penser ça, mais cela dit les adolescents sont parfois un peu étranges..*

"Tu es sûr ? Ça n'a pas l'air d'aller. Je peux t'aider si tu veux, je suis l'infirmier de Kibo."

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Le visage de Ritsuki se décrispa, prenant un air plus doux, rassuré. L'infirmier, puisqu'il disait l'être, ne semblait pas le reconnaître...Un mince sourire légèrement amusé se dessina sur sa bouche mutine.

" Merci...je ne pense pas que mon "problème" entre dans le cadre de vos responsabilités. "

Son sourire était franc, insistant bien sur le fait qu'il ne douait pas de ses capacités concernant son métier, mais que ce qui le hantait était quelque chose de quasiment innefaçable. Il se passa la main dans les cheveux, soupirant légèrement.

" Je ne me suis pas présenté...Ritsuki Shinai, enchanté de faire votre connaissance. "

Tout homme ordinaire aurait certainement tendu une main amicale à cet instant là, mais cela n'entrait pas dans l'éducation du jeune homme. Il posa sa main droit au niveau du coeur et se courba trés légèrement. Bien qu'il vouait une haine désespérée à son passé, il ne pourrait jamais s'en débarrasser entiérement, et son éducation était bien encrée en lui. On avait fait en sorte qu'il soit trés poli, mais que cette politesse sauvegarde une certaine froideur afin de délimiter une certaine distance entre lui et les gens de son entourage dits pour la plupart "inférieurs". Aussi, il appliquait ce geste sans avoir réellement conscience de ce qu'il faisait.

Kenzo était arrivé au Japon le plus tard possible, et assez préoccupé il n'avait pas fait attention aux panneaux publicitaires ou aux magazines de mode. C'est donc pour ça qu'il ne reconnait pas l'adolescent. Celui ci lui déclare ne pas pouvoir être aidé par un infirmier. Choix que respecte le dit infirmier, si quelqu'un peut être aidé il faut d'abord qu'il le veuille. Kenzo hoche donc la tête en signe d'approbation.

"Bien, c'est comme tu veux. Mais si tu as besoin de parler, je suis aussi là pour ça. Et il y aussi un psy, au cas où."

Kenzo ne veut pas insister, mais il se doit d'expliquer au pensionnaire que si jamais il éprouve le besoin de se confier, des gens sont payés pour ça, comme lui et le psychologue. L'adolescent se présente alors, en s'inclinant de manière traditionelle. L'infirmier fait de même, par respect, inclinant la tête, une main sur le coeur.

"Kenzo Filler. Et le plaisir est partagé."

Se disant que Ritsuki était peut-être venu pour être seul, il ne sait pas trop s'il doit le laisser ou lui tenir compagnie. Passant une main dans ses cheveux mêchés, il désigne le banc derrière lui.

"J'étais venu méditer un peu, le cadre est magnifique. En fait je viens d'arriver et je prenais un bol d'air avant d'aller hanter l'infirmerie. Qui d'ailleurs restera triste et déserte, puisque tu n'as pas l'air d'avoir besoin de moi ^^"

Il sourit franchement, restant détendu et calme. On voit qu'il est jeune et décontracté, mais surtout qu'il est responsable et sincère.

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Ritsuki sourit, de façon aussi franche que Kenzo. Il soupira, cet homme avait réussi à le mettre à l'aise de part son naturel, cela lui donnait bonne impression. Il croisa ses mains derrière sa nuque puis déclara

" Je ne suis pas obligé de venir vous voir parce que j'ai besoin de vous j'espère ? "

Avait il dit sur le ton de la rigolade, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé ainsi. Il se sentait bien, l'air était doux mais surtout...il n'était pas seul. Il ôta ses lunettes histoire de les dépoussiérer un peu à l'aide se sa chemise. Il laissa entrevoir de grands yeux d'un marron noisette, particulièrement clairs, cernés de longs cils noirs. C'était certainement ce regard ainsi que les traits fins de son visage qui lui donnaient un air trés éféminé.

Kenzo se sent détendu également. Il se sentait un peu nerveux du fait d'être dans ce pays qui le bouleverse assez, mais la rencontre avec l'adolescent lui fait oublier son mal être. Après tout, qu'importe le nom du pays où il est ? L'essentiel est d'y avoir sa place. Et l'infirmier la trouvera certainement, il en a l'espoir. Il rit un peu à la question de Ritsuki, qui semble avoir retrouvé confiance en lui.

"Tu peux venir me voir quand tu veux, je suis là pour ça."

Amusé, il passe de nouveau une main dans ses cheveux.

"Et puis tu n'es pas obligé de venir à l'infirmerie pour ça. Je veux dire, si le lieu ne te tente pas, j'aime bien me promener, et toi aussi on dirait, donc si tu veux qu'on se voit dans le parc..."

Kenzo veut dire par là qu'il est disponible et que les pensionnaires ne sont pas forcés de venir dans l'infirmerie pour recevoir son aide. Mais il se rend compte que ses paroles sont un peu ambigues. Et comme il ne peut nier que Ritsuki est d'une beauté troublante, il rosit très légèrement en espérant que l'adolescent ne comprendra pas ses paroles avec un autre sens.

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Ritsuki était d'un esprit franc et n'allait pas chercher plus loin qu'il n'en était...Il avait peut être un côté un peu naïf quelque part. Mais il léger sourire apparut à nouveau, ravi.
Il ne se pensait pas capabble d'apprécier une personne si rapidement, car il était trés difficile de l'atteindre. En effet, pour éviter que tout mensonge, méchanceté et hypocrisies ne le touchent, car il en avait déjà subit les conséquences, Ritsuki s'était beaucoup renfermé sur lui même et même les douces intentions avaient du mal à le toucher...
Mais là, il voyait toute la franchise et la gentillesse de Kenzo et ne doutait de rien en tout ce qu'il disait ou faisait. Aussi, sou rougissement lui était contagieu, mais ça ne fut que trés temporaire.

" Je ne voudrais pas que vous vous sentiez obligé de sortir pour me voir...C'est à moi aussi de me déplacer, il ne faut pas...céder aux caprices d'un enfant gâté...."

Il avait dit cela avec un ton plus grave et moins harmonieux qu'à son habitude, mais sans froideur.

"Hm... Tu ne me semble pas capricieux. Et puis si je juges que je peux me permettre de quitter l'infirmerie pour venir te voir, je le ferais."

Kenzo hoche la tête avec un sourire. Il ne verait aucun inconvénient à être aux jardins plutôt qu'à l'infirmerie, lui qui aime tant la nature. Et il sait que les cadres ouverts et agréables sont parfois plus rassurants qu' une infirmerie.

"Après tout les pensionnaires de Kibo sont là pour lacher prise plus que pour être soignés.. Ma fonction d'infirmier est surtout en cas de besoin. En règle générale tu peux me voir comme un "accompagnateur"."

L'avantage de Kenzo, c'est que même quand il parle très sérieusement il ne perd pas son attitude apaisante et détendue. Il n'a encore jamais eu de problème avec des adolescents réticents, car c'est une vraie crême, même quand il est sévère.

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Ritsuki haucha de la tête, il ne savait trop que répondre étant de nature peu bavarde. Et pourtant...combien de fois étant petit aurait il voulu pouvoir s'ouvrir aux autres ? Les enfants venaient naturellement vers lui, mais il sentait que cela était dû à son statut ou bien par obligation...Srules les jeunes filles semblaient être attirées par lui de façon naturelle, mais il s'en serait souvent bien passé, s'étant fréquemment retrouvé obligé d'en séparer quelques unes se livrant une bataille sans merci pour une raison qu'il préférait ignorer. A cet instant il aurait voulu dire à Kenzo qu'il aurait aimé le voir comme un "ami" plutôt qu'un accompagnateur, mais ses lèvres demeuraient cellées par une irrépréssible réserve.
Incapable de lâcher le moindre mot, il soupira son mmaleur et sa colère, bien que cela ne pouvait s'entendre qu'en un simple soupir d'aise ou de fatigue. Il admirait mainteant l'horizon, n'osant trop regarder son interlocuteur en face.

[ Sorry pour le retaaaaard Embarassed

]

Kenzo triture d'une main les feuilles d'un arbre près d'eux, sans trop y faire attention, aimant le contact avec la nature. Il remarque le silence de Ritsuki, qui semble se tracasser pour quelque chose. Son instinct protecteur revenant à l'attaque, il s'inquiète des pensées de l'adolescent, mais ne veut pas le brusquer.

"Il y a une raison particulière à ta venue ici ?"

Il sait parfaitement que si Ritsuki veut lui parler il le fera, mais il ne peut pas s'empêcher de vouloir s'en occuper. Et puis peut-être qu'il n'ose pas parler franchement, et Kenzo veut toujours mettre les gens à l'aise. Il garde un semblant de sourire et un air infiniment doux.

Pensionnaire Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 10/06/2006

Le jeune homme regarda Kenzo attentivement, mais il n'avait pas l'air surpris. Oui...tous les jeunes venant en ces lieux avaient une histoire derrière eux. Il ne pourrait pas la garder longtemps au silence de toute manière. Il leva les yeux vers le ciel.

" Oui...bien sûr. Disons que le fils "prodige" a fait déshonneur à sa famille...
Mais, aussi généreuse qu'elle puisse être, elle lui a pardonné, et lui propose même des fiançailles avec sa meilleure amie. Généreuse proposition n'est ce pas ? Un mariage forcé, sans sentiments, et un reffus total de...de ma véritable nature, que de bonté ! "

On avait pu dénotter un léger haussement de voix, la colère s'insinuait en lui à chaque fois qu'il évoquait son père...et toute la haine qu'il lui inspirait ! Jamais il ne pourrait totalement se débarrasser de cet homme qui le hantait tel un fantôme et le poursuivait sans cesse...

[ c'est d'avantage à moi de présenter des excuses il me semble...^^]

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